Abbayes
A proximité, de nombreux sites culturels vous accueillent :
L’abbaye de Maillezais en plein marais, où a vécu Rabelais, l’abbaye royale d’Alienor d’Aquitaine, ainsi que de nombreuses églises romanes.
L’abbaye de Maillezais
Un cas unique, une abbaye-cathédrale au milieu du marais.
Ce qui ceinturent l’abbaye, ce ne sont pas les ruelles d’une vieille ville, mais les bras humides d’un marais historique. Le marais est omniprésent, vous pourrez le découvrir du haut de la cathédrale dont les imposants vestiges susciteront votre admiration. Cuisine, cellier, cave à sel, réfectoires, laissez-vous charmer par les salles conventuelles de cette abbaye chérie par les ducs d’Aquitaine.
Des technologies multiples au service d’un patrimoine exceptionnel
Des pierres sonores guident vos pas et vous narrent l’histoire prestigieuse de l’abbaye de Maillezais.
Châpiteaux, modillons et sculptures uniques, admirez les chefs d’oeuvre des tailleurs de pierre.
Par une reconstitution originale, l’abbaye émerge du sol. En vous élevant dans les tours de l’abbaye, le passé et l’architecture vous apparaissent clairement.
L’abbaye de Nieul
Au cœur d’un petit village typique du Bas-Poitou, la beauté de l’abbaye de Nieul vous donne rendez-vous…
Fondée en 1068, l’abbaye Saint-Vincent dévoile ses charmes romans et vous ouvre les portes de son ensemble monastique remarquablement conservé. Déambulant sans précipitation, admirez la belle abbatiale et le seul cloître roman complet de l’Ouest français.
Un parcours muséographique vous plongera au cœur de la vie monastique médiévale
L‘abbaye de Nieul vous emmène dans un voyage inédit, à la découverte des instruments médiévaux. Activez les livres tactiles et remontez la passerelle du temps.
l’abbaye royale d’Alienor d’Aquitaine
L’abbaye de Fontevraud est fondée en 1101 par Robert d’Arbissel. Prêtre breton, il exerce ses talents de prédicateur à travers l’ouest et le sud-ouest de la France à partir de 1098. Prêchant le refus des richesses et l’humilité, il est rapidement suivi par de nombreux disciples dont beaucoup de femmes au parfum de scandale ; ce sont d’anciennes prostituées, des femmes de prêtres rejetées par la réforme de l’Eglise, des veuves mais également de nobles dames répudiées. Robert met un terme à cette itinérance en installant ses acolytes à Fontevraud, à la frontière entre le Poitou et l’Anjou. Contrairement aux habitudes et à la morale de l’époque, ce couvent est mixte bien qu’hommes et femmes disposent de lieux respectifs et séparés. Le nouvel établissement est malgré tout soutenu par de nombreux prélats, dont l’évêque de Poitiers, qui prennent sous leur protection le couvent et lui obtiennent la reconnaissance de ses statuts par le pape dès 1104. Cette même année, le fondateur s’adjoint une prieure afin qu’il puisse poursuivre ses prédications, encouragé par le pape Urbain II. Sillonnant la France, il fonde une vingtaine de prieurés dépendant étroitement de la maison mère. Malgré les protestations émanant en particulier des moines, il décide en 1115 de placer le couvent sous la direction de femmes et confie la communauté à une abbesse, Pétronille de Chemillé. Il meurt l’année suivante.